Triduum Pascal
Célébration de Pâques à Sacré-Cœur KINKANDA
Pour boucler la boucle, le Dimanche 05 avril 2015, c’est sur la paroisse Sacré-Cœur de Kinkanda que Mgr Daniel NLANDU MAYI a porté son choix pour la célébration, de Pâques, la plus grande des fêtes chrétiennes.
Dans son message, pour faire comprendre aux fidèles présents à cette messe le sens de la fête de Pâques, Mgr l’Evêque a d’abord souligné que « la résurrection du Christ est un fait historique incontestable et cela change tout car dans le Christ ressuscité, une nouvelle humanité a commencé (…) quelque chose de véritablement nouveau, qui transforme le monde et la situation de l’homme, s’est produit. »
Ensuite, il a montré que dans la résurrection de Jésus, s’est opéré « le passage vers un genre de vie totalement nouveau, une vie qui n’est plus soumise à la loi de la mort : la vie éternelle pour laquelle nous avons été créés.» Il ne s’agit donc pas, a-t-il insisté, « d’un retour pur et simple à la vie humaine normal de ce monde. Elle est sortie vers une vie totalement différente et totalement nouvelle (…), d’une expérience absolument unique, qui dépasse les limites de l’intelligence humaine.» C’est dire que ce n’est pas en réfléchissant beaucoup qu’on arrive à percer ce mystère. Il faut tout simplement croire.
Enfin, Pâques, c’est ce mystère de la vie nouvelle dans le Christ que chacun de nous est appelé, à la suite des apôtres, à réaliser et à vivre.
Et donc, pour Mgr Daniel, Pâques 2015, non seulement appelle chacun à faire l’expérience des disciples mais aussi elle doit être pour chacun et pour nous tous un nouveau départ.
Notre Galilée où le Christ nous donne rendez-vous pour le rencontrer, c’est notre famille, notre communauté chrétienne, notre milieu de travail et tous les lieux où nous rencontrons les autres, à noté le prédicateur. Et notre Emmaüs aujourd’hui, « c’est la parole de Dieu annoncée tous les jours à la messe, ce sont les sacrements célébrés tous les jours dans l’Eglise… C’est là que le ressuscité vient nous rejoindre.»
Notons qu’au cours de cette messe, seize jeunes ont reçu la première communion des mains de Son Excellence Mgr l’Evêque et, immédiatement après la messe, tout le monde en procession jusqu’à la nouvelle menuiserie où on a procédé à la bénédiction de la croix symbolique du partenariat entre l’association « Kimpangi » de la Suisse et le Diocèse de Matadi.
Philibert MAYENGELE
RTDM KUKIELE
La veillée pascale à la paroisse cathédrale Notre Dame Médiatrice
Le soir du samedi Saint, le 04 avril 2015, Mgr l’Evêque a présidée personnellement la veillée pascale à la paroisse Cathédrale Notre Dame Médiatrice en ville basse à Matadi.
Devant un grand nombre de fidèles, entouré de huit prêtres concélébrant, Mgr Daniel NLANDU a tout au début de son homélie précisé que « Depuis les origines de l’Eglise, la veillée pascale a été la plus grande des fêtes chrétiennes. L’Eglise revit et célèbre lors de cette veillée le cœur, le centre du mystère du salut : la mort et la résurrection du Christ, réalisation ultime des promesses de Dieu et commencement de l’humanité nouvelle. »
C’est par le rappel de la longue histoire d’alliances multipliées entre Yahvé et son peuple, du pénible séjour d’esclavage du peuple d’Israël en Egypte et de son ingratitude illustrée par l’idolâtrie et le refus d’obéir aux commandements de Dieu qui résument les textes liturgiques de cette messe que le célébrant a permis à l’assistance de comprendre le sens réel de cette grande célébration.
Fidèles aux promesses faites à nos pères, « malgré le péché qui tend à faire échouer le projet du salut, Dieu ne renonce pas à son amour pour les hommes. Il est toujours prêt à recommencer une nouvelle alliance parce qu’il croit en l’homme ». C’est cela le mystère de son grand amour, a mentionné le Prélat. « C’est pourquoi, lorsque les temps furent accomplis, a-t-il poursuivi, Dieu a envoyé son Fils comme Rédempteur et Sauveur des hommes tombés dans le péché, pour les appeler dans son Eglise et pour leur donner d’être ses fils adoptifs par l’action de l’Esprit Saint et les héritiers de son éternité bienheureuse. »
Si par le baptême nous avons réellement été associés à la mort et à la résurrection du Christ, a souligné l’Evêque de Matadi, nous sommes donc appelés à « nous engager avec lui pour commencer la vie nouvelle des ressuscités et faire briller partout la lumière de la résurrection… Il nous faut donc lutter contre les ténèbres du monde. Mais les premières ténèbres sont dans nos propres cœurs et elles sont entretenues par le péché sous toutes ses formes. ». Il s’agit là d’un combat spirituel à mener chaque jour afin de témoigner de la vie nouvelle, celle du ressuscité.
Pour ce faire, l’Evêque célébrant a suggéré à chacun d’adopter le programme que nous trace la célèbre prière de Saint François d’Assise comme sa ligne de conduite. C’est de cette seule façon que nos vies seront transfigurées, que le monde se transformera, que nos familles deviendront des lieux de communion et de vraie fraternité, nos communautés des foyers d’amour et nos milieux de travail des creusets véritables du développement de tout homme. C’est à cette mission que le Ressuscité nous envoie, celle d’annoncer partout que « l’amour a vaincu la haine et que le mal n’a pas le dernier mot.»
Philibert MAYENGELE
RTDM KUKIELE
Jeudi Saint à Sainte Bernadette / Soyo
« Pour aimer les hommes, il faut savoir s’humilier, savoir s’abaisser. Celui qui est orgueilleux, qui croit qu’il est exceptionnel, un homme spécial, celui-là ne peut pas être au service des autres. » (Mgr Daniel NLANDU MAYI, Extrait de l’homélie du Jeudi Saint à la paroisse Sainte Bernadette Soyo à Matadi
Après Notre Dame de Fatima, le Jeudi Saint 02 avril 2015, comme pour inaugurer le triduum pascal, Mgr l’Evêque a choisi de prier avec les chrétiens de la paroisse Sainte Bernadette Soyo à Matadi.
C’est à 18h30’ que Mgr Daniel, entouré de six prêtres parmi lesquels le curé de la paroisse hôte, l’Abbé Gérard KINKELA, dans une église pleine à craquer, a ouvert cette célébration riche en symboles.
Tout au début de son homélie, le Célébrant a fixé les esprits en rappelant que « aujourd’hui nous faisons surtout mémoire de l’institution de l’Eucharistie et du sacerdoce. Deux sacrements qui sont intimement liés parce qu’en instituant l’Eucharistie, Jésus avait voulu que celle-ci soit renouvelée chaque fois pour que nous ayons la nourriture éternelle. L’Eucharistie, c’est vraiment le cœur de la vie de l’Eglise, de la vie chrétienne et c’est ça qui nous rassemble ici, qui nous met ensemble. »
C’est autour de ces deux sacrements, l’Eucharistie et l’Ordre (sacerdoce), institués le jeudi saint par le Christ lui-même que Monseigneur a construit sa prédication. Pour aider les siens à bien comprendre ces dons extraordinaires qu’il a laissés à son Eglise, Jésus Christ a posé deux gestes très significatifs.
Premièrement, il a partagé un dernier repas avec les Douze apôtres pour nous montrer qu’il a tellement aimé les hommes et il les aima jusqu’au bout en acceptant de mourir pour eux sur la croix. C’est cela, pour l’Evêque, « l’amour véritable, (…) c’est le plus grand sacrifice parce que la vie c’est la chose la plus importante. »
Par ses paroles : « Prenez et mangez-en tous ceci est corps livré pour vous, prenez et buvez en tous, ceci est mon sang… faites-le en mémoire de moi », Jésus a institué l’Eucharistie et a manifesté son souci de voir les apôtres et ses successeurs renouveler toujours
Deuxièmement, il a lavé les pieds de ses apôtres, il s’est abaissé lui le Maitre, le Seigneur en prenant la place du serviteur, la place de l’esclave. Ce qui est inimaginable, le patron qui se met à laver les pieds de ses disciples, Jésus lui l’a fait et il nous invite à le faire nous aussi : « ce que moi je fais faites-le vous aussi ». En posant ce geste, Mgr Daniel a souligné que « le Christ nous apprend l’humilité, savoir s’abaisser, savoir reconnaitre que nous sommes des hommes et que nous devons être au service des autres. Il s’est abaissé pour être au service des autres en lavant leurs pieds.»
Le message du jeudi saint qui au fond résume le testament de Jésus se trouve contenu dans les deux gestes symboliques qu’il a posés la veille de sa passion. Ce testament c’est ? : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés », a dit Jésus. « C’est la plus grande loi, a précisé Mgr l’Evêque, que nous sommes tous appelés à mettre en pratique. C’est-à-dire que nous sommes tous appelés à faire comme Jésus-Christ, aimer les autres comme nous nous aimons nous-mêmes ». C’est pour cette raison, a-t-il enchaîné, que Jésus « nous a donné ce grand exemple d’humilité et de service. On ne peut pas dire qu’on aime quelqu’un quand on ne fait rien pour lui. (…) c’est pour dire que cet amour du prochain doit se concrétiser par des actes réels ».
Pour finir, le célébrant a exhorté ses diocésains à « prendre conscience du fait que Jésus nous a sauvés par le don de sa vie et il nous a laissé comme testament nous aimer les uns les autres comme il nous a aimé. Et pour aimer les hommes, il faut savoir s’abaisser, celui qui est orgueilleux, a conclu Monseigneur, qui croit qu’il est exceptionnel, un homme spécial, celui-là ne peut pas être au service des autres. » « Avoir un bon cœur, de changer nos cœurs, avoir le cœur comme le sien ainsi nous serons heureux de bâtir une cité merveilleuse », telle est la grâce que chacun a été invité à demander au Seigneur.
Philibert MAYENGELE
RTDM KUKIELE
Messe chrismale 2015 à la paroisse Notre Dame de Fatima / Matadi
« Le prêtre doit être sûr et convaincu que l’Esprit du Seigneur qu’il a reçu par l’imposition desmains et de l’onction est en lui et l’envoie annoncer la Bonne Nouvelle. Cette nouvelle identitédoit être préservée à tout prix. Il s’agit pour nous de sauvegarder notre être et notre image de prêtre.» (Mgr Daniel NLANDU MAYI, Homélie de la messe Chrismale 2015 à Notre Dame de Fatima à Matadi )
55 prêtres venus de plusieurs paroisses de notre Diocèse ont concélébré, en l’église paroissiale Notre Dame de Fatima archicomble, le mercredi 1er avril 2015, en plein milieu de la semaine sainte, la Messe chrismale avec notre Père Evêque, Mgr Daniel NLANDU MAYI.
Cette messe chrismale, comme l’a si bien souligné Mgr l’Evêque dans son homélie, « concentre notre attention sur l’huile sainte qui nous rappelle que notre Seigneur Jésus nous a consacré comme prêtre par onction grâce à l’imposition des mains et aux paroles qui l’accompagnent ». Et puisque c’est l’anniversaire du jour où le Christ a institué le sacrement de l’ordre et fit participer ses apôtres (et donc aussi les Evêques et les prêtres) à son sacerdoce unique et éternel, l’Eglise veut que chaque prêtre renouvelle devant l’Evêque et le Peuple de Dieu les engagements qu’il a pris le jour de son ordination sacerdotale.
Profitant de ce jour de grâce Mgr l’Evêque a, dans son homélie, exhorté ses prêtres à toujours « vivre unis au Seigneur Jésus et à chercher à lui ressembler en renonçant à soi-même et en restant fidèles aux engagements attachés à la mission sacerdotale dans l’Eglise et le monde…».
Et dans le contexte actuel de notre temps et de notre pays, les prêtres, a estimé Monseigneur, doivent non pas seulement avoir une conscience vive de ce qu’ils sont devenus par l’imposition des mains et de l’onction mais aussi ils doivent à tout prix « préserver cette nouvelle identité, sauvegarder l’être et l’image du prêtre et être cette lampe qui est placée sur le lampadaire qui brille pour tous ceux qui sont dans la maison du Seigneur et dehors pour leur indiquer la bonne direction, éclairer leur conscience ».
S’il est vrai que dans notre société actuelle, a-t-il-fait observé par la suite, les hommes intelligents, savants et experts sont nombreux mais ce qui fait gravement défaut c’est le manque des modèles crédibles et constants ou de l’élite qui se distingue par ses qualités morales et intellectuelles se font de plus en plus rares. Dans ce contexte, « Il est temps de renverser la tendance d’abord en prenant la ferme décision d’exceller dans sa vie et dans sa vocation. Et pour les prêtres, il s’agit de vivre pleinement sa vie sacerdotale conformément aux engagements pris le jour de l’ordination sacerdotale. »
Loin d’être un simple rite extérieur, pour le Prélat de Matadi, la messe chrismale non seulement rappelle aux chrétiens leur obligation de prier chaque jour pour les prêtres et leur Evêque afin qu’ils soient fidèles à leur ministère mais aussi c’est un temps de grâce qui nous est donné pour nous ressourcer et nous attacher davantage au Christ Grand Prêtre que les prêtres représentent au milieu du Peuple de Dieu et au nom de qui nous agissons tous.
Philibert MAYENGELE
RTDM KUKIELE